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Vous trouverez ici le carnet de notre voyage en Nouvelle-Calédonie qui s'est déroulé du 08 octobre au 08 décembre 2006.

22 décembre 2006 : Lifou et la fin des vacances en Nouvelle-Calédonie

Ah Lifou !
Que dire... c'est une île fantastique, merveilleuse, paradisiaque...
L'île de Lifou est une des trois îles Loyautés, situées à l'Est de la Grande Terre. Elle est plus grande que la Martinique, et pourtant inconnue.
Nous n'y sommes restés que quatre jours, mais en sommes tombés amoureux.
Nous dormions chez l'habitant, dans de jolies cases traditionnelles en paille et palmes de cocotiers. Nous avons assisté à un petit festival organisé par une tribu, montrant différents aspects de la culture kanake : cuisine, tressage, sculpture, médecine traditionnelle, chants et danses...
Nous avons fait le tour de l'île et sommes tombés sur des plages désertes et magnifiques ; impossible de résister à une petite baignade. Nous avons aussi nagé dans des grottes calcaires bien sombres, éclairés à l'aide de notre seule lampe torche, une expérience à la fois angoissante et intéressante.
Un soir, Rémy (chez qui nous logions), nous a emmené à la chasse au crabe de cocotier.
Nous sommes malheureusement rentrés bredouille (la faute à la pleine lune !).
Voici quelques photos de ce petit coin de paradis.

Lifou a clôturé notre séjour en Nouvelle-Calédonie. Un grand grand merci à Christelle et Jean-Louis de nous avoir accueilli dans les meilleures conditions possibles, nous permettant de profiter un maximum de ces deux mois.

Nous avons donc quitté le 8 décembre une île pour en retrouver une autre, à peine plus grande : l'Australie...

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29 novembre 2006 : Visite de la Grande-Terre et de l'île des pins

Le mois dernier, nous avons pu jouer aux Robinsons sur un petit îlot désert de la côte Est. Nous y avons planté nos tentes et passé un week-end sympathique à l'écart de la civilisation.
Comme tout Robinson qui se respecte, nous nous sommes nourris de notre pêche : quelques beaux poissons, et 7 langoustes de fort belle taille !
Nous avons plongé plusieurs fois, et vu de nombreux petits poissons très colorés.
Caro suivait justement un banc de poissons-perroquets lancés à toute vitesse dans le lagon, quand soudain, c'est le drame ! Dans une faille, elle tomba nez-à-nez avec un... requin ! Eh bien oui, un " petit " requin du lagon, d'environ 2 mètres, qu'on appelle ici " pointe-noire " en raison de leur nageoire dorsale de la même couleur. Bien que parfaitement inoffensif, l'effet fut impressionnant ! Le requin semblait endormi et ne bougea pas d'un poil (une petite sieste digestive peut-être), mais la Caro repartit bien vite en direction du rivage !
A la nuit tombée, Bruno est reparti à l'eau et a découvert un autre visage du lagon, avec des poissons en train de dormir, et même de grosses tortues.
Voici quelques photos de l'îlot.

La semaine suivante nous nous sommes rendus sur un autre îlot, mais cette fois sur la côte Ouest, du côté de Tiaré (l'îlot Ange). Nous sommes allés plonger sur la barrière de corail où l'eau était d'un bleu impressionnant, on se serait crus dans une immense piscine en pleine mer. Nous y avons vu des dauphins et une énôôôrme raie. Ici, quelques photos.

Nous avons ensuite entamé la visite du Nord de la Calédonie : 1500 km en 5 jours.

Trip dans le nord de la Grande Terre

La côte Est est splendide, très verte. Nous avons traversé de nombreuses tribus kanakes, salués par des habitants tous plus souriants les uns que les autres.
Le long de la route principale se trouvent de nombreux petits étals où les tribus vendent quelques fruits et légumes, de l'artisanat ou des coquillages. Nous avons acheté des petites statuettes en " pierre de savon " et Bruno est tombé amoureux d'une flèche faîtière, ces grandes sculptures en bois qui couronnent le sommet des cases kanakes. Il s'agît d'une véritable flèche qui ornait une case avant que cette dernière ne soit endommagée.
A Hienghène nous avons vu la fameuse " poule couveuse ", une formation rocheuse dans la mer, et les impressionnantes falaises de calcaire noir qui surgissent de nulle part.
En plantant notre tente dans une petite tribu, nous y avons rencontré une petite kanake d'une douzaine d'année qui nous a montré les rudiments du tressage et a appris à Bruno comment ouvrir une noix de coco à l'aide d'une machette. Les enfants kanaks sont particulièrement débrouillards.
Nous sommes allés jusqu'à la pointe Nord de l'île, pour redescendre par la côte Ouest. En passant par Voh nous avons tenté d'apercevoir le " cœur de Voh ", rendu célèbre par la photo de Yann Arthus-Bertrand. Un promeneur nous a indiqué comment nous rendre à un point de vue. En haut d'une montagne, accessible en 4X4, et en regardant vers les bassins d'élevage de crevettes, il était possible de l'apercevoir.
Lui-même habitait la ville depuis 10 ans mais n'était jamais monté pour voir le cœur. Les anciens en avaient connaissance avant qu'il ne soit rendu célèbre mondialement par le photographe français.
Nous avons suivi ses conseils et avons laissé la voiture pour entamer une marche qui s'annonçait longue et chaude. A notre grand étonnement (et soulagement), il nous a rejoint avec son gros pick-up 4X4 pour nous monter en haut de la montagne. De là nous avons effectivement aperçu le cœur, dans la mangrove. A nos pieds, des gens avaient formé des petits cœurs en cailloux.
Voici quelques photos de notre périple dans le Nord de la Grande Terre.

A peine rentrés à Nouméa, nous sommes allés passer quelques jours à l'île des pins, considérée comme le " joyau du pacifique ". C'est une petite île au sud de la Grande Terre, de 15 km de long et de large, et aux baies d'un bleu azur. Effectivement, une très belle île.
Nous avons goûté au Bougna, plat typiquement kanak à base de féculents locaux (igname, taro, patate douce, banane poingo) arrosés du lait de coco et cuit sous terre à l'étouffée, dans une feuille de bananier. Miam !
Nous avons également fait un petit tour en pirogue traditionnelle mélanésienne dans la baie d'Upi et avons nagé dans la piscine naturelle de la baie d'Oro.
Quelques photos de notre séjour à l'île des pins.

De retour de l'île des pins, nous organisons notre prochaine excursion : quelques jours à Lifou, une des îles Loyautés, à l'Est de la Grande Terre.
Nous repartons en Australie le 8 décembre : nous venons d'obtenir notre deuxième et dernier visa.

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27 octobre 2006 : Arrivée à Nouméa et découverte du pays

Ca y est, nous voilà de retour en terre française : la Nouvelle-Calédonie. Nous sommes arrivés le 08 octobre, et repartons 2 mois plus tard.
Le voyage s'est bien déroulé, excepté le bus pour nous rendre à l'aéroport de Cairns qui n'est pas venu (nos gentils employeurs nous ont donc conduits à l'aéroport en voiture - une heure de trajet), la nuit passée sur les bancs de l'aéroport, les deux contrôles anti-terroristes qu'a subi Caro à Cairns et Brisbane (aurait-elle une tête de terroriste ?), et la fouille des bagages subie, toujours par Caro, en arrivant à Nouméa. (Note pour plus tard : ne plus voyager avec Caro).

Après un an d'Australie, le changement de culture a nécessité une période d'adaptation pendant laquelle nous lancions des " hello ", " thank you " ou " sorry ". On ne parle pas de la conduite à droite... Mais après 3 semaines, on est au point. Nous avons retrouvé nos produits alimentaires fétiches, le fromage pour Bruno et le vrai pain français pour Caro.

Toutes les conditions sont réunies pour passer un bon moment ici. Nous avons un appartement, une voiture et un zodiac gentiment prêtés par Christelle et Jean-Louis (sœur et beau-frère de Bruno). Le coût de la vie étant très élevé dans ce pays, c'est toujours ça de gagné.

Il faut avouer que la première semaine a été calme. Serait-ce dû au temps maussade, au Bruno malade ou à la redécouverte du confort (une télé, un vrai lit bien moelleux…) ? En tout cas, nous ne nous sommes pas éloigné de Nouméa et avons visité la célèbre place des cocotiers et le centre culturel Tjibaou aux cases kanaks futuristes dessinées par Renzo Piano.
Question à 100 francs CFP : mais qui est-ce ?
C'est l'architecte du centre Pommm-pi-dou (et la Calédonie l'a apparemment mieux inspiré).
Quant aux cases traditionnelles kanaks, elles sont encore bien présentes aujourd'hui. La société Kanak est composée de tribus, à la tête desquelles se trouve le grand chef. Si tout le monde habite aujourd'hui dans des maisons, chaque tribu a encore sa case, témoin du passé et lieu de rassemblement. Les cases sont surmontées de flèches faîtières parfois très belles.
On repère facilement les tribus aux pins colonnaires qu'elles ont planté à proximité (des arbres fins et gigantesques). Lorsqu'on arrive dans une tribu, ou qu'on traverse des terres leur appartenant, il faut " faire la coutume " au chef en lui apportant un petit cadeau. Mais nous n'avons pas encore eu cette occasion.

Notre première " vraie " sortie a été organisée par Christelle et Jean-Louis. Nous avons découvert la " brousse " calédonienne et passé le week-end à Poya, dans un gîte tenu par une Kanak très sympa, Reine. Au programme, balade au bord de la rivière, découverte de la flore locale, des plats locaux (miam !).
En rentrant à Nouméa, nous nous sommes arrêtés dans la nouvelle propriété de Josiane et Dédé (sœur et beau-frère de Jean-Louis). Nous y avons rencontré Bounty, un cacatoès attachant et charmeur.

Bruno avec Bounty le cacatoès Caro avec Bounty le cacatoès

Nous y avons également observé des cerfs, fléau calédonien. En effet, ces animaux qui ont été importés sur l'île se reproduisent à grande vitesse et ravagent les paysages calédoniens.

Le week-end suivant, nous sommes allés à la découverte du Grand Sud de la Nouvelle-Calédonie. Cette région est très montagneuse avec une terre rouge, chargée en minerais ce qui la rend peu fertile. Les paysages y sont donc assez durs et rocailleux mais très beaux. C'est dans cette région qu'une deuxième usine d'extraction de Nickel (la première source de richesse du pays) est en construction, suscitant de nombreuses tensions sociales. Nous avons donc retrouvé cette spécialité qui fait la renommée de la France dans le monde entier : la grève !
Notre parcours nous a amené à Yaté, Unia, Goro, Port Boisé, Plum...

Mais la Nouvelle-Calédonie est surtout renommée pour son lagon (le plus grand mais aussi, dit-on, le plus beau au monde) et nous avons pu en découvrir une infime partie dimanche dernier, sous un magnifique soleil. Nous nous sommes rendus sur l'îlot Goéland (à 20 minutes de Nouméa en zodiac) : un petit coin de paradis, entre plage de sable blanc et eau bleue turquoise...

Ce week-end nous nous rendons sur un petit îlot de la côte Est appartenant à une tribu kanak, l'occasion pour nous de rencontrer un Grand Chef kanak...

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